Autolib’ : un premier bilan

Un journaliste du journal Le Point a essayé Autolib'

Il y a 5 mois Autolib’ faisait son apparition dans la capitale française. Le journal Le Point a décidé de faire un petit bilan. D’abord, le journaliste constate que la procédure pour prendre une de ces voitures n’est pas si simple. Pour pouvoir y avoir accès, il doit se servir d’un écran qui va lui donner la marche à suivre : numérisation de sa carte d’identité, de son permis de conduire. Bien sûr il faut compter le temps de ce procédé, il est donc préférable de ne pas être en retard…. Mais la machine ne remarque pas que la carte d’identité du journaliste n’est plus valable depuis un mois. Ensuite, il faut confirmer une adhésion à Autolib ‘. Au bout d’un quart d’heure, le dossier est créé. Il faut encore choisir parmi différentes formules proposées. Cela dit, en échange de 10 €, on obtient enfin une carte d’abonnement. Puis, en fonction de l’utilisation de la voiture, le paiement variera (compter 7 euros la demi-heure). 20 minutes plus tard et après s’être identifié à une borne à l’aide de la nouvelle carte le journaliste est installé au poste de conduite d’un véhicule qu’on vient de lui attribuer. Une voix pose des questions : « avez-vous consommé de l’alcool ? » puis lui donne des conseils pour démarrer. Rouler en Autobil’ c’est rouler en silence, ce qui est très perturbant au début, tant pour le conducteur que pour les piétons. Pour parer à ce phénomène, Autolib’ a prévu un signal sonore « bip-bip » à l’approche des passages pour piétons. A la fin du trajet, le conducteur du Point  avoue avoir la tête en « cocotte-minute ». Le GPS est très efficace : non seulement il vous renseigne sur les plus proches stations de votre point d’arrivée  mais vous donne aussi le nombre de places restantes pour vous stationner.