Des détecteurs contre la somnolence au volant

Contre la fatigue au volant : une pause toutes les deux heures

Au regard des statistiques de la sécurité routière, il apparaît que la somnolence au volant est la première cause de mortalité sur autoroute et serait responsable de plus du tiers des accidents de la route. À la fin de cette année, des détecteurs de fatigue seront en expérimentation.

En effet, Vinci Autoroutes a demandé aux chercheurs du Centre du sommeil et la vigilance de l’Hôtel Dieu, de développer un test salivaire permettant de détecter les conducteurs trop fatigués pour conduire.

Le principe est le même que pour un éthylotest. Une languette est posée sur la langue et détecte les indicateurs physiologiques relatifs au manque de sommeil. Le résultat apparaît au bout de 10 minutes.

Fin 2014, un sondage a révélé que 47 %  des conducteurs avouent être trop fatigués pour prendre le volant mais conduisent quand même. Les raisons évoquées sont la pression sociale, le stress lié au travail, la multiplication des activités….

Si ce test fait ses preuves et devient fiable mettrait en évidence certains aspects difficilement observables chez les conducteurs. De plus, les sociétés de transports devront revoir leurs horaires parfois excessifs.

En tant que conducteur, il faut être vigilant à certains signes annonciateurs de fatigue et de somnolence :

• Jambes lourdes
• Changement de position fréquent
• Dos et nuque raides
• Picotement des yeux, paupières lourdes
• Écarts réguliers de trajectoire

Il faut s’arrêter et faire une pause (toutes les deux heures) d’au moins 20 minutes.