L’avenir de la bande d’arrêt d’urgence

Le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier a annoncé que certains véhicules pourraient circuler sur les bandes d’arrêt d’urgence lors de plages horaires bien définies. Cette mesure vise à désengorger la circulation dans les grandes villes.

Le délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », Pierre Chasseray, estime que ce n’est pas une bonne solution. Pour lui la bande d’arrêt d’urgence a une utilité et une fonction. Si la circulation devient possible sur cette voie, les véhicules en panne n’auront plus la possibilité de s’arrêter en toute sécurité. C’est tout l’intérêt de la bande d’arrêt d’urgence qui a été créée pour ça, contrairement au réseau secondaire où il est nettement plus aisé de s’arrêter sur les bas-côtés sans gêner les autres usagers. Pierre Chasseray continue et met en avant le manque d’investissement routier dans notre pays. Il considère qu’il est préférable de miser sur l’entretien des routes ou la création de nouvelles voies. Il conclut en soulevant l’aspect d’urgence : si la bande d’arrêt d’urgence disparaît, où va-t-on pouvoir gérer l’urgence d’une situation ?