Le stationnement des deux-roues motorisés en question
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L’engouement pour le scooter n’est plus à prouver. Mais le revers de la médaille se voit sur les trottoirs …. En effet, en Ile de France et dans le Sud-Est, on peut observer de longues rangées de deux-roues motorisés stationnés sur les trottoirs, ce qui gêne évidemment la circulation des piétons et d’autres usagers comme les personnes en fauteuil roulant. A Paris, le nombre de ce type de véhicules a progressé de 35 % depuis 2001. Dans certaines villes du sud, comme Marseille ou Nice, il suffit de regarder les trottoirs, pour s’apercevoir du nombre croissant des scooters. Les nuisances ne sont pas seulement visuelles mais environnementales. On peut constater que le revêtement des trottoirs souffre des béquilles et des pertes d’huile. A Marseille, on est d’autant plus vigilant que le Vieux Port est actuellement en cours de réaménagement. Le site sera donc pourvu d’emplacements spécifiques. Face à cette situation, d’autres municipalités envisagent de créer des places de stationnement réservées à ces véhicules : 18.000 places supplémentaires à Paris, par exemple. Mais c’est peut-être plus facile à dire qu’à réaliser, car il va falloir supprimer des places réservées aux voitures pour les redistribuer aux deux-roues, en tenant compte des places existantes pour les vélos et autos en libre-service… La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) confirme qu’à Paris il manque 100.000 places et déclare que les motards se garent où ils peuvent. Même si la loi n’autorise pas le stationnement d’un véhicule sur les trottoirs, la police municipale est en règle générale assez tolérante avec les motards. Certains parkings souterrains offrent des emplacements réservés, mais des rumeurs avancent l’idée de faire payer aux motards l’espace public comme un automobiliste ; ce qui ne convient pas à la FFMC qui demande aux pouvoirs publics « d’encourager les motos et les scooters plus mobiles et moins polluants que les voitures » en privilégiant la création de nouvelles places.
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