Les drogues au volant
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En France, l’alcool reste le premier facteur de risque sur la route. Cependant, ce produit ne représente pas à lui seul les « substances psycho-actives ». Derrière cette nomination, on trouve aussi : les médicaments, cocaïne, amphétamines, héroïne, cannabis…. Et il faut aussi compter avec les nouvelles drogues de synthèse. Le cannabis arrive en tête de ces produits en matière de consommation. Au classement européen, la France se place en deuxième position juste derrière l’Espagne. Cette substance est consommée en grande partie par les jeunes mais aussi parmi des adultes âgés de 30 à 40 ans. Selon une enquête menée auprès d’une population âgée de 15 à 16 ans, il ressort que 39 % des personnes interrogées avouent avoir expérimenté le cannabis au moins une fois. Ces chiffres ne démontrent aucune distinction entre les sexes. 24 % déclarent avoir consommé au moins une fois dans les trente derniers jours. Au niveau des comportements, les effets du cannabis et de l’alcool se ressemblent (allongement du temps de réaction, effets désinhibant… La proportion ingérée a une forte incidence sur les consommateurs. Un conducteur sous l’emprise de cocaïne surestime ses capacités et adopte une conduite dangereuse. En conséquence, une politique de sécurité routière efficace doit aborder le problème des drogues au volant. En 2010, l’objectif des forces de l’ordre visait 100.000 contrôles de stupéfiants. Or, on comptabilise 67.625 dépistages cette année-là ( + 6 % par rapport à 200). En 2002-2003, une étude baptisée SAM (Stupéfiants dans les Accidents Mortels), avait permis de chiffrer le nombre de tués sur les routes, imputables à la consommation de cannabis. Une dizaine d’années plus tard, ces chiffres ne sont plus avérés étant donné les modifications du cadre légal et les changements dans les pratiques de consommation. Cependant, SAM montrait aussi que conduire sous l’emprise de l’alcool multipliait le risque d’être responsable d’un accident mortel par 8,5 sous l’influence de cannabis par 1,8 et par 14 sous l’influence des deux substances. Aujourd’hui, il est difficile d’établir une réalité de la présence de cannabis dans les accidents. En effet, dans un cas sur dix, la rubrique « drogue » des bulletins d’accident n’est pas renseignée.
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