Port du casque chez les cyclistes : une étude intéressante

l'influence de la famille sur le port du casque

La bicyclette est un transport économique, écologique et très prisé des Français. Face à cet engouement l »Institut National de la Santé et de la recherche médicale (INSERM) a mené une petite enquête sur le port du casque. Le vélo génère plus de 5 % des accidents et 6 % des blessés en ville, le traumatisme crânien étant la blessure la plus fréquente. L’INSERM s’est donc penché sur les moyens de prévention et d’accidents et d’incitation au port du casque.  Ils ont suivi 1800 cyclistes de 18 à 75 ans à Bordeaux et dans son agglomération pendant plus d’un an. L’étude incluait un questionnaire sur les pratiques des cyclistes, la vision du vélo et du casque en général. Le résultat montre que 90 % des personnes interrogées sont conscientes de l’efficacité du casque mais elles ne sont que 13 % à en avoir utilisé un. L’expérience s’est poursuivie de la façon suivante : les cyclistes interrogés ont été séparés en 4 groupes. Le premier a reçu une brochure qui prônait le port du casque. Le deuxième groupe s’est vu offrir un casque, le troisième la brochure et le casque. Enfin le dernier groupe n’a rien eu. En revanche tous les cyclistes qui participaient à cette étude ont  collé un autocollant de couleur sur leur garde boue. Cette petite pastille les rend repérables dans les rues grâce à 7 caméras développées par les chercheurs et qui permettaient de vérifier qui portait un casque ou pas. Dans les premiers mois, l’étude montre que le port du casque a été observé 8 fois plus souvent chez ceux qui en avaient reçu un. Puis au fil des mois les différences s’estompent et finalement le casque est abandonné dans la majorité des cas. Il est à noter que suite à l’analyse des différents questionnaires, c’est l’influence de la famille qui inciterait le plus au port du casque.