Sécurité routière : le modèle britannique à l’étude


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Vers une hausse des limitations de vitesse

Le délégué général de 40 millions d’automobilistes, Pierre Chasseray vante le système britannique en matière de sécurité routière. En Grande-Bretagne, le gouvernement s’engage à relever les vitesses sur autoroute et à supprimer de nombreux radars. Pierre Chasseray nous apprend que le maire de la petite ville de Swindon a décidé de retirer ses sept radars en 2009 pour des raisons économiques. En effet, en Angleterre, le coût d’entretien est imputable aux collectivités locales. Suite à cette mesure, l’élu s’est rendu compte qu’il n’y avait pas plus d’accidents qu’auparavant. Il est vrai que les véhicules sont plus sécurisés mais une importante politique de sensibilisation a aussi été mise en place. Face à cet exemple, le pays a suivi. Aujourd’hui plus de la moitié des 6.000 radars n’est plus en fonction.

En ce qui concerne la vitesse, les automobilistes britanniques respectent peu les 112 km/h réglementaire. Le compteur indique plus souvent 130. Les autorités sont donc tentées d’appliquer les pratiques et d’en faire une règle. Sur le réseau secondaire, la vitesse est limitée à 97 km/h. Cependant les conducteurs anglais peuvent rouler jusqu’à 111 km/h car la marge de tolérance des radars est plus importante qu’en France. Malgré tout, la Grande-Bretagne affiche de meilleurs résultats (environ 1700 tués contre 3250 chez nous). Pour expliquer cet état de fait, Pierre Chasseray avance des politiques de communication sur les comportements dangereux efficaces. Mais il ajoute aussi que le réseau secondaire est moins dangereux de l’autre côté de la Manche. Les axes sont en deux fois deux voies ce qui diminue les risques de choc frontal. Lorsqu’une route se révèle dangereuse, ils la transforment. Pour toutes ces raisons, le délégué de 40 millions d’automobilistes veut démontrer que la politique répressive n’est pas forcément la bonne solution.

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