Un nouveau test pour lutter contre la drogue au volant

Plus facile d’utilisation

Depuis le mois de juin, la police nationale de Toulouse dispose d’un nouveau test pour rechercher la consommation de stupéfiants chez les conducteurs. Ce test simplifié va accélérer et augmenter les contrôles. Déjà en service dans une quarantaine de pays européens, il n’a plus rien à voir avec la première version mise sur le marché en 2008. Ce test salivaire appelé DrugWipe est similaire à un test de grossesse. En quelques minutes, les forces de l’ordre peuvent déceler la présence de drogues comme le cannabis, l’ecstasy, les amphétamines, la cocaïne et les opiacés  chez un conducteur. En cas de résultat positif, l’automobiliste sera soumis à une prise de sang qui mesurera l’importance de la consommation. A l’instar de l’alcool, les stupéfiants altèrent la vigilance des conducteurs. Depuis 2009, il apparaît qu’un tiers des conducteurs contrôlés avaient consommé. Le nombre de personnes testées progressent d’année en année : 121 en 2009, 229 en 2010, 143 en 2012. 2013 devrait confirmer la tendance même si le coût pourrait freiner la multiplication des tests (13 € l’unité). Les statistiques montrent que dans 13 % des accidents mortels ou graves, la présence de stupéfiants est décelée. Il faut rappeler qu’un conducteur qui a fumé du cannabis a deux fois plus de risques d’avoir un accident. En cas de consommation alliée à l’alcool, le risque est multiplié par 14.