Une aventure québécoise

conséquences de la consommation d'alcool sur les assurances

Un conducteur québécois s’est vu notifié par son assurance automobile de la suspension de son permis de conduire pour une durée de 9 mois, pour cause de dépendance à l’alcool. Pourtant, son dossier de renouvellement de permis était exemplaire. Que s’est-il passé ? A cause des risques dus à sa maladie (le diabète qu’il avait déclaré à son assureur), il a reçu un questionnaire à remplir par son médecin. Croyant être couvert par la confidentialité, il déclare à celui-ci qu’il consomme 4 soirs par semaine de 4 à 6 bières. Cette information se transforme par : dépendance à l’alcool. A réception de ce questionnaire, la société d’assurance a donc demandé une suspension du permis de conduire. L’automobiliste peut faire appel de cette décision pour ne pas perdre son droit de conduire. Mais il devra tout de même verser 639 $ à l’association des centres de réadaptation du Québec. Pendant les 6 prochains mois il aura des devoirs et des leçons à faire, puis tout sera transmis à la société d’assurances. Interrogé, il conclut : « si votre médecin vous parle de consommation d’alcool, répondez-lui que vous prenez un porto le vendredi soir ».